Bonjour,
« TAPU » est le titre du court-métrage créé par une société de production audiovisuelle de Rapa Nui, à l’initiative de Claudia BERARDI, directrice du projet et rédactrice pour la revue Moevarua. L’un des participants à ce projet se nomme Caleb, un artiste qui a entrepris un voyage en pirogue à travers le Pacifique, avec la pellicule du documentaire dans son baluchon. Parti de Rapa Nui en avril dernier, Caleb a fait une première escale aux îles Marquises avant de jeter l’encre sur Tahiti, début juin.
Voici une bande-annonce du documentaire. Le court-métrage est sous-titré en anglais et en espagnol !
Une rencontre avec Caleb et les élèves hispanisants de 5e est prévue cette semaine au collège d’Afareaitu, pour visualiser le documentaire et discuter de la polysémie du terme de « Tapu » (dont voici quelques prémices). De quoi ensuite initier un plus vaste projet d’échanges avec cette autre culture polynésienne aux couleurs hispaniques, de favoriser le partenariat entre nos établissements scolaires sous forme d’échanges épistolaires dans un premier temps et, qui sait, d’organiser dans un proche avenir une rencontre physique, espérons-le ! De quoi pratiquer la langue espagnole et de plonger nos élèves dans l’univers polynésio-chilien de l’Est du Triangle Polynésien…
Synopsis :
« Nani Tuki Pont et Pio Haoa Riroroko sont la reine et le roi du festival Tapati, un jeune couple d’agriculteurs et les parents d’un nouveau-né qu’ils ont appelé Tapu, en l’honneur de l’époque. Ils racontent ce que c’est que de vivre une époque extraordinaire dans l’un des endroits les plus isolés du monde.
Tapu est un concept polynésien de soins personnels, de respect et d’abri, un régime strict de protection du peuple contre l’adversité. En l’occurrence, contre la pandémie.
Peu de communautés peuvent se vanter d’avoir résisté avec succès à la menace du COVID-19, mais avec seulement 9 cas depuis le début de la pandémie et aucun depuis plus d’un an, Rapa Nui jouit d’une fragile victoire ».
Pour plus d’informations sur le film et sur sa fiche technique, veuillez cliquer sur ce lien du journal indépendant « El correo del Moai » (en langue espagnole).
Māuruuru Roa ! ¡Muchas Gracias!
P. TANGUY
